Edmond YARZ (1845-1920)
Crépuscule

Huile sur toile

55×92 cm

Signé en bas à droite « E. Yarz »

Étiquette sur le cadre « 1949 »

2 900 

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Né à Toulouse en 1845, Edmond Yarz étudie brièvement à l’école des beaux-arts de sa ville natale et dans l’atelier du peintre toulousain Dominique Baron. Peintre paysagiste, il se réclame toutefois autodidacte, disant volontiers avoir appris à l’école de la nature, qu’il s’efforce de célébrer dans ses toiles. « Les roses et l’argent du matin, les incendies du soir ne se répètent jamais pour qui sait bien les admirer » déclare-t-il ainsi[1]. Au fil de ses voyages à Tanger, Mogador, Venise, mais aussi dans ses chères Pyrénées ou en Provence, il se plaît d’ailleurs à retranscrire la beauté des paysages méridionaux et de la lumière du Sud.

D’assez grand format, cette huile sur toile porte deux étiquettes du Salon : « 1949 » au recto et « EX » au verso, ce qui permet de l’identifier comme le Crépuscule qu’Edmond Yarz expose au salon de la Société des artistes français en 1895 sous le numéro 1949. Elle représente une bergère couverte d’une pèlerine rouge, qui tente de se réchauffer au bord d’un feu alors que ses moutons paissent dans un paysage méditerranéen à la lumière bleue-rosée du soir tombant.

Ce paysage s’inscrit dans la droite lignée du Crépuscule exposé au Salon deux ans auparavant, figurant un berger et son troupeau de moutons au bord d’une rivière, qui avait valu un grand succès au peintre. Acquis par l’État lors de son exposition, il fait désormais partie des collections du musée d’Orsay.

[1] B. Marcel, « La Semaine artistique », La Dépêche, 1er octobre 1895, n.p. [p. 2]

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