Eugène CHARVOT (1847-1924)
Paysanne brûlant des herbes, au crépuscule

Vers 1905
Eau-forte aquarellée sur papier
13,5×13,5 cm à vue/ 21,1×24,1 cm encadrée
Signée en partie inférieure dans la planche « Charvot »
Verre anti-uv anti-reflet

750 

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Sur Eugène Charvot, les principales informations disponibles proviennent des recherches de Susan Gallo pour le Cummer Museum de Jacksonville (Floride). Suite à la donation de sa fille, ce musée conserve en effet un fonds important, comprenant 221 œuvres de l’artiste ainsi que des archives familiales.

Élève de Léon Bonnat et Félix Giacomotti, Eugène Charvot mène une double carrière de médecin militaire et d’artiste. Il débute au Salon en 1876 et y expose des peintures de paysages du Bourbonnais, de la banlieue parisienne, puis de Tunisie au gré de ses déplacements dans le cadre de ses fonctions de médecin de l’armée.

À partir du tournant du siècle, il se tourne vers la gravure, se passionnant tout particulièrement pour l’eau-forte. Au Salon des artistes français de 1905, il présente une eau-forte originale intitulée Paysanne brûlant des herbes, au crépuscule dont la composition, connue également par un dessin, présente une jeune paysanne coiffée d’un fichu, assise sur une botte de foin en train de brûler des herbes, sur fond de chaumières et de ciel nuageux. Le modèle est sa belle-fille Gabrielle, qui figure dans plusieurs œuvres gravées par l’artiste au début du XXe siècle[1]. Notre version en est une variation réduite en tondo et mise en couleur par l’artiste à l’aquarelle. Ceci est caractéristique de sa production, plusieurs de ses eaux-fortes ayant donné lieu à des déclinaisons avec des rehauts de pointe sèche ou d’aquarelle.

[1] Conférence en ligne sur Eugène Charvot par Susan Gallo disponible sur Youtube.