Eugène LOUP (1867-1948)
Portrait de femme

Huile sur toile

61×50 cm / 79×68 cm encadré

Signée et datée en haut à gauche « E. Loup. 1904 »

Exposition: Cabourg, Villa du Temps retrouvé, 4 mars – 12 novembre 2023

Le tableau a été restauré par une restauratrice habilitée musées de France qui a doublé la toile pour la protéger (il ne s’agit pas d’un rentoilage).

6 000 

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Né à Rodez en 1867 d’un père lithographe, Eugène Loup prend ses premières leçons de dessin dans sa ville natale avant d’intégrer l’École des beaux-arts de Toulouse, dont il est élève de 1884 à 1886. En 1887, il part à Paris rejoindre son cousin, le peintre Maurice Bompard. Il y étudie jusqu’en 1890 à l’Académie Julian, dans l’atelier de deux peintres officiels, Benjamin-Constant et Jules Lefebvre.

En 1889 et 1892, il expose des portraits au Salon des artistes français, avant de rejoindre la Société nationale des beaux-arts à partir de 1893. Les pastels qu’il soumet au regard du public au Salon de 1899 lui valent une bourse de voyage, grâce à laquelle il se rend dans les Flandres et en Italie.

À partir de la fin des années 1890, Eugène Loup multiplie les variations autour du modèle de ce tableau, dont il réalise de très nombreux portraits à l’huile et au pastel. Les titres donnés dans les livrets des Salons, tels que Rêverie, Lassitude, Broderie ou Convalescente, ne dévoilent toutefois pas son identité. Avec ses traits doux et réguliers, la pâleur de sa peau et ses grands yeux perdus dans le vague, auxquels l’artiste adjoint des arrière-plans dépouillés et l’emploi de couleurs neutres, cette figure de muse solitaire s’apparente ainsi à un être idéal, presque désincarné, dont les portraits sous forme d’instantanés livrés par l’artiste s’attachent à dépeindre les états d’âme. Ils permettent à Eugène Loup de constituer au fil des ans un œuvre personnel empreint d’une grande poésie.

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