Gaston LA TOUCHE (1854-1913)
L’Après-midi d’un faune

Huile sur toile

35×40,5 cm / 44×49 cm encadrée

Signée en bas à droite « Gaston La Touche GD »

Étiquette au dos du châssis : « G. Latouche / L’après-midi / d’un faune »

Inscription sur le châssis : « St Cloud 1894 »

12 000 

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Après une première période naturaliste, Gaston La Touche développe à partir de 1890 une production plus décorative et fantaisiste, qui lui vaut d’être apparenté par la critique de son temps aux peintres du XVIIIe siècle. Son univers plastique est marqué par certains motifs récurrents, tels que les cygnes, les faunes, les étendues d’eau ou les branches de feuillages de cette composition, traités dans une palette chromatique aux dorés chatoyants. Cela lui vaut d’être qualifié par Jean Lorrain dans son journal en 1900 de « peintre des faunes et des cygnes » et d’« homme des jaunes »[1].

Caractéristique de sa production singulière, cette huile sur toile est à rapprocher d’une autre composition, reproduite dans la presse[2]. Intitulée L’Effroi, il s’agit d’une variation dans le même paysage, moyennant l’ajout d’un cygne et le retrait d’une nymphe. Les deux tableaux sont à mettre en rapport avec L’Après-midi d’un faune de Stéphane Mallarmé (1876) et son interprétation musicale par Claude Debussy (1894) et l’huile sur toile que nous proposons porte d’ailleurs une étiquette ancienne au dos lui donnant L’Après-midi d’un faune pour titre.

Du 19 au 29 mars 1901, La Touche expose justement un Après-midi d’un faune avec la Société nouvelle des peintres et sculpteurs à la galerie Georges Petit mais nous n’en connaissons pas de reproduction.

[1] Jean Lorrain, Poussières de Paris, Paris, Société d’éditions littéraires et artistiques, 1902, p. 235.

[2] Gabriel Mourey, « Gaston La Touche (1854-1913) », Les Arts, 1913, p.30.

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