Henri FANTIN-LATOUR (1836-1904)
Immortalité

1898

Lithographie

40×30,5 cm

Signée en bas à gauche dans la planche « Fantin »

Timbre sec de L’Estampe moderne en bas à droite dans la marge

Loading...

Cette lithographie intitulée Immortalité d’Henri Fantin-Latour fut publiée en mai 1898 dans le treizième numéro du mensuel artistique L’Estampe moderne.

Avec ses 24 numéros parus entre mai 1897 et avril 1899, L’Estampe moderne ambitionnait de rendre accessible à tous l’art de l’estampe. Exécutées par les principaux artistes-graveurs de l’époque, les 100 planches publiées, des lithographies pour la grande majorité, étaient des créations originales inédites. Elles étaient accompagnées d’une serpente, indiquant le nom de l’auteur et le titre de l’oeuvre avec parfois un extrait de poème ou de texte littéraire en rapport.

Dans le cas de cette lithographie, le texte de la serpente reproduit un poème extrait des Sonnets de William Shakespeare, dont Fantin-Latour donne une interprétation sous forme d’allégorie dans la veine symboliste. Il s’agit d’une variation de la composition créée quelques années auparavant (Immortality, huile sur toile, 1889, Cardiff, National Museum of Wales), représentant une femme ailée tenant d’une main une palme, symbole de la victoire, et de l’autre saupoudrant de pétales de roses la tombe d’Eugène Delacroix.