Maurice ELIOT (1862-1945)
Roches blanches (Nemours)

1902

Pastel sur toile

38×61 cm / 57×79,5 cm encadré

Signé et daté en bas à gauche « Maurice Eliot / 02 »

Étiquette « 32 » collée sur le verre en bas à droite.

1 600 

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À l’automne 1902, Maurice Eliot réalise une série de paysages à l’huile et au pastel dans les environs de Nemours, qu’il expose en avril de l’année suivante au Salon de la Société nationale des beaux-arts et aux Pastellistes français. Il a rejoint cette société à l’invitation de son fondateur et y expose régulièrement à partir de 1890 : « Nous étions encore rue Houdon, lorsque Roger-Ballu, Président de la S des Pastellites Français, nous demanda de faire partie de cette société qui débutait. (Nous avions 26 ans). […] Pendant plus de 10 années, nous exposâmes là, nos œuvres au pastel : moi, des paysages et des portraits, Léandre, surtout des portraits. »[1]

La datation en [19]02 inscrite à côté de la signature de l’artiste et la petite étiquette d’exposition « 32 » collée sur le verre permettent d’identifier ce pastel comme celui présenté en 1903 à la galerie Georges Petit lors de l’exposition annuelle de la Société de pastellistes français, sous le n°32 et le titre Roches blanches (Nemours). La critique signale alors les « jolies landes roses de M. Eliot, subtil et harmonieux »[2].

Dans ce pastel, le pastelliste mêle les traits de batônnets de pastel sec avec le travail au pinceau de la poudre de pastel humidifiée, jouant des textures et des couleurs pour retranscrire avec vivacité la beauté des bruyères en fleurs dans la lande rocheuse.

[1] Maurice Eliot, Souvenirs de jeunesse, manuscrit reproduit à la documentation du Musée d’Orsay.
[2] F. George-Morot, « La Vie artistique. Aux Pastellistes », La Presse, 3 avril 1903, n.p.

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